Il est courant d’entendre que “bien respirer”, c’est essentiel. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Et pourquoi tant de personnes respirent-elles mal, sans même s’en rendre compte ?
Dans les périodes de tension ou de surcharge, la respiration devient souvent plus haute, plus courte, plus rapide. Elle accompagne le stress, parfois sans que ce soit visible. À l’inverse, une respiration lente, ample, posée peut soutenir l’apaisement, réorganiser le rythme intérieur, et participer à un retour vers un état plus stable.
C’est dans ce contexte que la respiration abdominale et ses bienfaits prennent tout leur sens.
Un mouvement simple… mais souvent oublié
La respiration abdominale est naturelle chez les tout-petits. Le ventre se gonfle à l’inspiration, se relâche à l’expiration. Ce mouvement ample laisse de la place aux organes, favorise la circulation de l’air, et permet une oxygénation plus complète.
Mais avec le temps, les habitudes changent. Le rythme s’accélère, le haut du corps se tend, et la respiration se déplace vers le thorax ou les clavicules. Le souffle devient plus discret, plus contenu.
Or cette respiration haute est moins efficace, plus coûteuse pour l’organisme, et souvent associée à un état d’alerte.
Un effet direct sur le système nerveux
Respirer par le ventre, lentement, en allongeant l’expiration, stimule la branche parasympathique du système nerveux. C’est précisément cette branche qui permet de ralentir le rythme cardiaque, de relâcher les tensions musculaires, et d’activer les fonctions de récupération.
La respiration abdominale n’a rien d’un remède miracle. Mais elle agit comme un signal de sécurité intérieure : elle indique au corps qu’il peut relâcher la vigilance, diminuer l’effort, s’ancrer autrement dans le présent.
Un appui pour l’attention, le sommeil, la régulation émotionnelle
Revenir à une respiration plus basse, plus calme, permet aussi de mieux sentir ce qui se passe en soi.
Lorsque l’attention se pose sur le ventre, le rythme change.
Les pensées s’espacent, les tensions deviennent plus repérables, l’agitation diminue.
Ce mouvement intérieur prépare des effets concrets sur :
- la qualité de l’endormissement,
- la concentration,
- la digestion,
- la régulation émotionnelle, notamment en cas d’irritabilité ou d’anxiété,
- la récupération physique après un effort ou une surcharge.
En sophrologie, une pratique intégrée et évolutive
La respiration abdominale ne transforme pas tout en un instant, mais elle permet souvent de retrouver un point d’appui quand tout semble instable.
Elle peut être utilisée dans des moments très simples du quotidien — entre deux rendez-vous, en fin de journée, avant de s’endormir — comme dans le cadre d’un accompagnement plus structuré.
En sophrologie, cette respiration devient un outil que chacun peut s’approprier à son rythme, sans contrainte ni performance.
Et si la tension, la fatigue ou la surcharge sont devenues trop présentes, c’est peut-être là un premier pas à explorer.
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