Novembre a cette particularité étrange : la lumière décroît, les journées raccourcissent, le rythme reste soutenu, et pourtant, les émotions semblent parfois se mettre au premier plan sans prévenir. Irritabilité plus marquée, sensibilité accrue, peut-être même agacement pour un rien… Vous avez peut-être déjà constaté que cette période amplifie certaines réactions émotionnelles, comme si votre système nerveux recevait une stimulation supplémentaire à gérer.
Ce phénomène est fréquent. Il ne relève ni d’un manque de volonté ni d’une « mauvaise humeur saisonnière ». Il correspond surtout à une modification interne : votre corps s’adapte à une période durant laquelle la luminosité baisse, où le rythme professionnel ne ralentit pas encore, et où la récupération devient moins spontanée. Les émotions se manifestent alors plus intensément en ce mois de novembre, rapidement, parfois de manière disproportionnée.
La sophrologie peut vous aider à retrouver de la stabilité et de la clarté intérieure.
La baisse de luminosité : un facteur généralement sous-estimé
La lumière influe directement sur l’équilibre hormonal et l’humeur. Elle régule la sérotonine, soutien essentiel de la stabilité émotionnelle. En novembre, cette régulation devient moins efficace.
Résultat : les émotions montent plus vite, les pensées tournent davantage, la patience tend à s’effriter. Le cerveau reste en vigilance élevée, comme si chaque stimulation prenait davantage de place.
Cette sensibilité saisonnière n’a rien d’un dysfonctionnement. C’est une réponse d’adaptation. Votre système nerveux cherche à maintenir un équilibre malgré des sollicitations plus importantes.
Le cumul de la fatigue émotionnelle
À cette baisse de luminosité s’ajoute souvent une forme d’usure accumulée depuis la rentrée de septembre. Les dernières semaines de l’année demandent beaucoup – obligations personnelles, rythme intense au travail – occasionnant parfois une charge mentale élevée. Le corps compense jusqu’à ce qu’il atteigne son seuil, puis signale le trop-plein à travers les émotions.
Ce trop-plein n’est pas spectaculaire. Il s’exprime plutôt par de petites réactions, discrètes au début , telles qu’une impatience inhabituelle, une agitation intérieure diffuse, une difficulté à se poser. Ces signaux sont précieux : ils indiquent que la tension émotionnelle dépasse progressivement votre zone de confort.
Une écoute plus fine du corps pour clarifier ce qui se passe
Le premier levier consiste à repérer ces signes, non pour les analyser longuement mais pour leur laisser une place claire. Une émotion reconnue devient déjà moins envahissante. Votre corps donne la plupart du temps des repères fiables : épaules tendues, respiration plus courte, gorge serrée, cœur légèrement accéléré. Ces sensations sont des indicateurs particulièrement utiles.
La difficulté, c’est que ces signaux passent souvent inaperçus lorsque la journée défile trop vite. Vous vous retrouvez alors davantage en réaction qu’en action, et les émotions prennent le dessus.
Comment la sophrologie aide à stabiliser ces variations émotionnelles ?
La sophrologie propose une approche concrète pour réguler cette intensité émotionnelle en s’appuyant sur trois axes : la respiration, le mouvement et la perception des sensations.
La respiration apaise le système nerveux lorsque celui-ci s’emballe. Quelques cycles bien structurés suffisent à ralentir la montée émotionnelle et à retrouver de la clarté mentale.
Le mouvement, à travers des relaxations dynamiques simples, facilite la circulation des tensions. Le corps relâche ce qu’il peut, ce qui crée une sensation de fluidité intérieure.
La perception des sensations, enfin, stabilise l’esprit. Elle permet d’être présent à ce que vous vivez, sans vous laisser submerger.
Chaque séance combine ces trois dimensions. L’objectif n’est pas de faire disparaître les émotions, mais de créer un espace où elles peuvent être vécues sans débordement.
Retrouver un terrain émotionnel stable
Avec la pratique, vous apprendrez à repérer plus tôt les variations émotionnelles qui se présentent en novembre, qu’il s’agisse d’une légère crispation du visage, d’un souffle qui se raccourcit ou d’une agitation intérieure presque imperceptible. La sophrologie permet de revenir à un état plus stable grâce à des gestes simples que vous pouvez réutiliser seul(e), dès que vous en ressentez le besoin.
Votre système nerveux retrouve un rythme plus calme. Les émotions cessent de s’imposer comme des vagues successives. Elles redeviennent ce qu’elles sont, à savoir des indicateurs, plutôt que des envahisseurs.
Vous traversez une période émotionnelle chargée ?
Vous n’avez pas besoin d’attendre l’épuisement pour vous offrir un soutien. La sophrologie vous aide justement à traverser les périodes sensibles avec plus de clarté, plus de recul et une meilleure écoute de vos besoins.
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